Maria Masson

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Un talent au service de…


Maria Masson a été Directrice du BDOM - Bureau Diocésain des Œuvres Médicales, de 1982 à 2017. Elle a élargi les services du Bureau à la population, de manière étonnante.


Depuis, elle soutient les personnes âgées avec l'association WAWE -  Wazee Wetu, Nos Vieux, une expression affectueuse vis à vis de ces personnes. 

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Cofondatrice - Présidente 3TAMIS ASBL


Avec Franck Mweze, Thérèse Bora et Revocatus

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Anniversaire de Maria, 80 ans, le 6 janvier 2021

Son histoire

Je suis née le 6 janvier 1941 dans un petit village près de Liège, en pleine guerre. Mon père est décédé en 1942.

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Maria est décédée le 26 mai 2024 à Bukavu, Sud-Kivu RD Congo.

Elle avait 82 ans.

Une réalisation 3TAMIS / Production Caritas International

« Je suis née le 6 janvier 1941 dans un petit village à Thirimont-Waismes près de Liège en Belgique, en pleine guerre. Mon père est décédé en 1942.

Ma maman était donc veuve avec 3 enfants : mes frères ainés et moi.  Nous avons dû fuir le village lors des bombardements en plein hiver dans la neige.  En rentrant nous avons trouvé une maison détruite et pillée.  Ma mère était une femme cultivatrice simple, d’une foi très profonde qui l’a conduite toute sa vie.  Cette foi, elle nous l’a transmise par sa vie de foi. Nous étions très pauvres mais chez nous régnait l’amour de Dieu et des autres.  Peu à peu par notre travail et détermination, le courage et la confiance en Dieu nous avons progressé.

Après l’école primaire, j’ai dû abandonner mes études pendant 8 ans pour travailler à la petite ferme et en ce temps tous les travaux se faisaient à la main.  Il n’y avait aucune ONG internationale pour nous aider, mais des banques pour prêter un peu d’argent et à un taux acceptable.

A 22 ans, j’ai du quitter la ferme pour poursuivre mes études (Licence en Sciences médico-sociale et gestion hospitalière à L'UCL) mais je travaillais pendant les vacances et le weekend la nuit dans les hôpitaux pour pouvoir payer mes études.

Après, j’ai travaillé pendant 8 ans comme infirmière en chef d’un petit hôpital, le CPAS de Stavelot (CPAS Centre Public d'Action Sociale - Organisme communal), mais j’avais toujours en moi un appel pour partir en Afrique !  

Puis, un jour, un besoin de Bukavu a été exprimé par Mgr l’archevêque Mulindwa, on me l’a proposé et j’ai dit oui.  C’était en 1979 et en 1980 je suis arrivé à Bukavu au service de l’Eglise.  J’ai débuté au centre Olame et un an après l’on m’a confié l’action médicale.

En 1982 j’ai commencé le BDOM - Bureau Diocésain des Œuvres MédicalesJ’ai débuté dans le néant, je n’avais rien.  Je me rappelle qu’au début une religieuse m’avait donné un petit carton avec une agrafeuse, un perforateur et quelques papiers.

Dans le pays, la santé était un gros problème.  Pour trouver les médicaments et les perfusions à Bukavu c’était très difficile. Nous n’avions même pas le local, l’économat m’avait remis 3 tôles que j’avais placé dans un hangar pour pouvoir travailler, c’est donc dans toutes ces difficultés que nous avons commencé.

Petit à petit il y avait des appuis en provenance des ONG internationales dans le pays et nous faisions un effort avec mon équipe pour gérer convenablement ce que nous recevions.  Dans la confiance, la foi et le courage je savais que toute cette situation finirait par s’améliorer.  Après un temps, j’ai rédigé un projet triennal avec l’aide du Dr Balegamire et du Dr Mudosa, projet qui a été accepté et avec ça nous avons pu commencer.

Il est vrai que le début n’a pas été facile mais grâce à ce que nous faisions, nous sommes parvenus à gagner la confiance de plusieurs organisations nationales et internationales qui nous ont aidées à progresser dans nos activités.  C’est par exemple : BCCO, le Fonds pour la consolidation de la paix de l’Allemagne, Cordaid, Misereor, etc. ».

« Je suis née le 6 janvier 1941 dans un petit village à Thirimont-Waismes près de Liège en Belgique, en pleine guerre. Mon père est décédé en 1942.

Ma maman était donc veuve avec 3 enfants : mes frères ainés et moi.  Nous avons dû fuir le village lors des bombardements en plein hiver dans la neige.  En rentrant nous avons trouvé une maison détruite et pillée.  Ma mère était une femme cultivatrice simple, d’une foi très profonde qui l’a conduite toute sa vie.  Cette foi, elle nous l’a transmise par sa vie de foi. Nous étions très pauvres mais chez nous régnait l’amour de Dieu et des autres.  Peu à peu par notre travail et détermination, le courage et la confiance en Dieu nous avons progressé.

Après l’école primaire, j’ai dû abandonner mes études pendant 8 ans pour travailler à la petite ferme et en ce temps tous les travaux se faisaient à la main.  Il n’y avait aucune ONG internationale pour nous aider, mais des banques pour prêter un peu d’argent et à un taux acceptable.

A 22 ans, j’ai du quitter la ferme pour poursuivre mes études (Licence en Sciences médico-sociale et gestion hospitalière à L'UCL) mais je travaillais pendant les vacances et le weekend la nuit dans les hôpitaux pour pouvoir payer mes études.

Après, j’ai travaillé pendant 8 ans comme infirmière en chef d’un petit hôpital, le CPAS de Stavelot (CPAS Centre Public d'Action Sociale - Organisme communal), mais j’avais toujours en moi un appel pour partir en Afrique !  

Puis, un jour, un besoin de Bukavu a été exprimé par Mgr l’archevêque Mulindwa, on me l’a proposé et j’ai dit oui.  C’était en 1979 et en 1980 je suis arrivé à Bukavu au service de l’Eglise.  J’ai débuté au centre Olame et un an après l’on m’a confié l’action médicale.

En 1982 j’ai commencé le BDOM - Bureau Diocésain des Œuvres MédicalesJ’ai débuté dans le néant, je n’avais rien.  Je me rappelle qu’au début une religieuse m’avait donné un petit carton avec une agrafeuse, un perforateur et quelques papiers.

Dans le pays, la santé était un gros problème.  Pour trouver les médicaments et les perfusions à Bukavu c’était très difficile. Nous n’avions même pas le local, l’économat m’avait remis 3 tôles que j’avais placé dans un hangar pour pouvoir travailler, c’est donc dans toutes ces difficultés que nous avons commencé.

Petit à petit il y avait des appuis en provenance des ONG internationales dans le pays et nous faisions un effort avec mon équipe pour gérer convenablement ce que nous recevions.  Dans la confiance, la foi et le courage je savais que toute cette situation finirait par s’améliorer.  Après un temps, j’ai rédigé un projet triennal avec l’aide du Dr Balegamire et du Dr Mudosa, projet qui a été accepté et avec ça nous avons pu commencer.

Il est vrai que le début n’a pas été facile mais grâce à ce que nous faisions, nous sommes parvenus à gagner la confiance de plusieurs organisations nationales et internationales qui nous ont aidées à progresser dans nos activités.  C’est par exemple : BCCO, le Fonds pour la consolidation de la paix de l’Allemagne, Cordaid, Misereor, etc. ».

Grâce au travail de BDOM, des milliers de personnes aujourd’hui bénéficient des soins de santé de qualité surtout dans les milieux ruraux du Sud-Kivu où il n’y avait pas de centre de santé dans les années 1980 » Interview d'Eliane Polepole - 3TAMIS - Mars 2012

En plus de trente ans, Maria et le BDOM ont contribué à la création de douze hôpitaux, de vingt-cinq maternités, de cent centres de santé, d'un centre de prise en charge des sidéens, des mutuelles de santé, etc.

Parmi de nombreuses activités d'économies sociales et de santé développées à l'initiative de Maria, le BDOM via le Comité d'appui aux mutelles de santé - CAMS, est partenaire de la création de mutuelles de santé permettant à de nombreuses personnes au revenu limité d'avoir accès aux soins de santé.

RTBF Radio, 2 février 2012, dans l'émission radio Les Belges du bout du Monde, Maria Masson raconte :

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En novembre 2013, toujours dans l'émission Les Belges au bout du Monde de la RTBF  - Adrien Joveneau est parti à la rencontre d'une compatriote qui consacre sa vie aux plus démunisMaria Masson, Responsable de l'action médicale du Bureau diocésain des œuvres médicales de Bukavu

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WAZEE WETU - Nos vieux

Retraitée du BDOM, elle s'investit encore plus à soutenir les personnes âgées avec l'association WAWE, réduction de Wazee Wetu - Nos vieux, terme affectueux vis à vis de ces personnes.

Waze watu tente de sensibiliser sur la situation de dénuement, surtout d'abandon de ceux et celles qui furent en leur temps, des jeunes et nos parents.

L'objectif de WAWE est  de contribuer à l’amélioration des conditions de vie socio-économiques et de prise en charge des Personnes du Troisième Age.

 

Si vous voulez soutenir l'association, voici les coordonnées de contacts

15 avenue Père Georges Defour - Bugabo - Bukavu - Sud-Kivu - RD Congo

Tél + 243 998 62 42 22 - wawe2@gmail.com - info@wazee-wetu.org

Vieillesse, notre avenir - Nous serons demain ce que sont aujourd'hui les personnes du 3ème âge.

Reportage sur la vieillesse qui, loin d'être une fatalité, constitue un moment riche en expériences et souvenirs qu'il faut capitaliser. 

Ce reportage a été repris dans une compilation de courts métrages RDCiné Congo - Yambi 2007



La situation des personnes âgées. Superbes photos et tellement touchantes. Une prise de conscience de l'évolution de la société africaine.

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Ce que je lui dois

Si j'ai rencontré Maria à l'occasion d'activités qui se déroulaient à la Procure proche du BDOM au cours de l'année 1991, j'ai vraiment fait sa connaissance lorsque je fus accueilli chez elle pendant près d'un mois en décembre 2001.

L'idée était de proposer la réalisation de documentaires sur des sujets préoccupant comme le viol des femmes dont il était dangereux de parler, sur la situation des enfants accusés de sorcellerie et, en même temps, de lancer la création d'un centre de production audiovisuelle d'éducation par l'image. Le centre sera finalement créé en 2002 et portera le nom 3TAMIS, les trois tamis de la parole, vraie, juste et respectueuse.

Maria en devint la présidente; elle assura de son soutien les activités de 3TAMIS ASBL. Sans elle, 3TAMIS n'aurait pas existé.


Etonnamment dynamique, elle a créé et supporté un nombre important et diversifié d'activités de promotion de la Personne au sein du BDOM et en dehors, avec une énergie sans faille.

En tant que femme dans un monde très machiste, elle a occupé au BDOM, un poste à responsabilité envié, convoité par les abbés du diocèse. Après son départ à la retraite, le diocèse s'est rattrapé en plaçant des abbés à tous les postes du BDOM, quelques soient leur niveau de compétences. 

Elle a traversé toutes les crises politiques et sécuritaires, les trahisons de certains de ses collaborateurs ou de l'autorité dont elle dépendait, pour aujourd'hui, avec la même passion, soutenir les personnes devenues fragiles avec l'âge, avec l'association WAWE.

Maria m'a accepté pour ce que je suis; elle est pour moi un exemple car quelles qu'aient été les velléités de sa vie, elle a gardé la même foi et énergie pour un monde plus juste.


Un matin du dimanche 26 mai 2024...


Suite à une longue maladie,

Maria est décédée à Bukavu, un matin de mai

du dimanche 26, 2024

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Hommage de Jeunes de Bukavu à Maria ...

Maria Masson, nous vous disons merci. Vos actes sont visibles et le travail palpable.  Merci Mama Maria Masson, pour l'amour que vous nous avez donné tout au long de votre vie. Maria Masson, vous êtes devenue Congolaise de compassion et d'amour.

Notre province vous remercie beaucoup.

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Lac Kivu - Mwanda - Katana à 45 km de Bukavu 

Témoignages


Béatrice Petit

Quelques souvenirs de Maria Masson

Dans le minibus bien rempli de la MONUC qui nous conduisait de l’aéroport vers Bukavu, on me demande ma destination. Difficile d’accéder à mon bagage où se trouve l’adresse de mon hôte chez qui je me rendais pour la première fois. Mais à bord, on s’écrie : « pas besoin de l’adresse. Tout le monde sait où habite Maria Masson »

Maria commençait très tôt sa journée par un temps de prière dans sa chapelle avant des journées marathon. Devant sa porte au BDOM, on faisait la file. Une fois dans son bureau, elle m’écoutait en même temps qu’elle consultait son ordinateur ou téléphonait, faisant X choses à la fois. Je me disais être mal tombée mais le soir venu, elle me faisait part de ses réflexions ou réponses à mes questions et me donnait des pistes, extrêmement intéressantes pour mes reportages. Elle connaissait la réalité du terrain, les bons interlocuteurs, la marche à suivre, mieux que beaucoup à Bukavu.

Je retiens surtout le partage de son cheminement personnel et de l’avoir vu vivre l’Evangile jour après jour, malgré les épreuves endurées.

Un jour, de retour chez elle, je l’ai vue échanger longuement avec un jeune homme au visage brûlé, tellement défiguré que le regarder était difficilement soutenable. Les gens fuyaient. Mais Maria prenait le temps et l’en-visageait, soucieuse de rendre dignité et vie à ce jeune tout en l’aidant activement.

Plus anecdotique, quoique révélateur : à la table de Maria et de ses hôtes, en saison des mangues, il y avait comme un rituel à chaque repas. Maria coupait la mangue et distribuait les beaux morceaux, gardant pour elle la partie la plus petite, avec le noyau, prétendant gentiment que c’était son morceau de choix.

Maria m’a profondément marquée par sa foi, son engagement jusqu’au bout. A travers tout.  Merci, Maria !



Magali Pratte

Djambo sana kwa wote,

Très chère Maria, Pendua Maria,

En 2010, tu m’as ouvert les portes de ta maison, sur les hauteurs de Bukavu. Ce petit coin de paradis, où, d’ailleurs, personne n’aurait trouvé porte close. La maison du bonheur. Un oasis de tranquillité, surplombant l’agitation urbaine, ses motos pétaradantes et sa symphonie de klaxons.

J’avais 24 ans. Tu en avais presque 70. Chaque matin, tu t’éveillais à 5h. Moi, j’adorais faire la grasse matinée. Surtout quand, la veille, j’avais esquissé quelques pas de rumba congolaise dans les boites de nuit bukaviennes. Tu étais pieuse. Moi, une jeune mécréante. Mais ensemble, nous buvions parfois quelques gorgées de Muntzig ou de Primus.

Mes souvenirs sont un peu flous, mais dans ma tête résonne encore ton rire chaud, communicatif, tendre et vrai, qui envahissait la pièce. Et nos cœurs. Tu riais de ma jeunesse candide. De mon swahili balbutiant, alors que toi, tu le parlais couramment. Tu riais de mon regard naïf, tantôt émerveillé, tantôt bouleversé, accompagnant mes premiers pas sur le sol kivutien. Toi, tu connaissais tout ça sur le bout des doigts. Tu riais encore quand je perdais patience après 8h de tressage de mes cheveux. Pour accompagner ma nouvelle tenue en wax. Toi, tu te fondais dans le décor.

Si beaucoup nous distinguait, nous avions, malgré tout, un point commun : la passion pour le monde, l’amour des femmes et des hommes. Nous partagions l’utopie d’un monde meilleur, doté d’une justice sociale, mettant au centre de ses préoccupations les plus vulnérables. Oublié.e.s. Persécuté.e.s. Pillé.e.s. Mutilé.e.s. Violé.e.s. Tué.e.s.

Dans mes souvenirs, je faisais une tête de plus que toi et, pourtant, j’ai passé 4 mois, et chacun de mes séjours à Bukavu, à t’observer et admirer ta grandeur. De cœur et d’esprit. Ta générosité sans pareille. Ton humilité à toutes épreuves. A me sentir toute petite à tes côtés.

Après ces 4 mois passés à tes côtés, j’étais transformée. Non, je ne prie toujours pas, et je pense que tu ne m’en veux pas. Mais, partout où je vais, j’emmène un petit bout de toi.

Et aujourd’hui, Dieu (oui, je le dis pour toi, pas pour moi) sait que le monde a besoin de grandes femmes comme toi, pour poursuivre les révolutions entamées, amorcer les luttes essentielles. Renverser l’ordre du monde. Le rendre plus viable. Pour toutes et tous. Sans exception.

Et, comme Mukwege lors de la remise de son Nobel, je vous lance – je nous lance – un appel urgent : Pour les Sarah, pour les femmes, les hommes et les enfants du Congo, (…) de vous mettre debout et de dire ensemble et à haute voix :" La violence en RDC, c'est assez ! Trop, c'est trop ! La paix maintenant !". Et j’ajouterais : Ici ou ailleurs. Au Bukavu, à Gaza, en Syrie, au Yémen, au Soudan, en Ukraine ou en Afghanistan.

Tu as soulevé des montages pour rendre la dignité à celles et ceux que les plus puissant.e.s tentent d’invisibiliser, par leur cynisme débordant. Olympe de Gouges disait : « la femme a le droit de monter sur l’échafaud. Elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ». Toi, tu as choisi la terre rouge du Kivu pour y semer tes petits cailloux. Tes monuments de paix.

Hier, je suis allée me promener dans les rues de Matongé à Bruxelles, manger des bananes plantins, de la chèvre et du foufou, boire une bière congolaise à ta santé.

Aujourd’hui, nous sommes ici pour toi.

Demain, nous poursuivrons le combat. Ninaahidi. C’est promis.

« Peu importe la direction du vent. Le soleil va toujours où il doit aller ». Ce n’est pas moi qui le dis. C’est un proverbe congolais.

Afya, Maria.Aksanti sana dada yangu. Merci beaucoup.



Sophie Mertens

solidaritebukavu.be

Notre projet s'articule autour de l'assistance paramédicale et médicale dans les hôpitaux du BDOM, l'association pour personnes âgées WAZEE WETU, l'aide et l'animation de la petite enfance et l'assistance aux personnes vulnérables.

Quand j’ai rencontré Maria pour la première fois en 2014, ce fut le coup de foudre (🤩) et je pense que si Solidarité-Bukavu a été fondé c’est grâce à son charisme en grande partie.

La mission ne pouvait être un one shot !

L’année d’après Claude nous rejoignait ( prenant efficacement en mains le travail avec les Wawe)) et depuis 2 ans Florence (qui travaille avec les moniteurs d’enfants et aide Claude également) : le bonheur … 3 sœurs et des amis ensemble pour une mission par an.

C’est peu mais il y a aussi les colis que nous envoyons plusieurs fois par an et les liens que nous gardons au fil de l’an (merci Wattsapp et les mails).