L'information et de l'éducation à l'environnement en RDC ?
La sensibilisation et la vulgarisation des actes et des engagements liés à la COP21 ne sont pas massivement allés vers les cibles censées relayer la volonté de préserver la planète du réchauffement climatique et les dispositions pour le ralentir à savoir :
- Les ministères concernés et services associés (Ministère de l’agriculture – Pêche et Elevage, Fonds Forestier National, Ministère de l’Environnement, de la Conservation de la nature et Développement durable, Secrétariat général du développement rural, les FFN, GEEC et ICCN, les centres de recherche comme les INERA Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomiques ou les CRSN Centre de Recherche en Sciences naturelles,
- Les universités et autres instituts comme les ISDR Institut Supérieur de Développement Rural et ERAIFT Ecole Régionale Postuniversitaire d’Aménagement et de Gestion intégrés des Forêts et Territoires tropicaux,
- Les acteurs non étatiques que sont les ONG Organisation non gouvernementale, les fédérations des entreprises, les médias, les associations agricoles et les écoles de tous niveaux où là, l’éducation à l’environnement devrait commencer…
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Il y a une énorme carence en information et éducation à l’environnement, au développement durable, à l’écologie, etc.
Qui en RDC jusqu’au fin fond de sa forêt, connaît les enjeux de la protection des forêts sous l’angle REDD+, sous les angles des codes et autres lois de la RDC ?
Pourtant, les ministères de la RDC concernés par le problème, les organisations internationales impliquées en RDC dont l’UN-REDD Programme, rappellent dans tous leurs documents d’engagement, l’importance de la sensibilisation et de la communication ; c’est une évidence : tout projet a besoin d’être soutenu par une campagne d’information, de sensibilisation et de formations pour atteindre ses objectifs.
Les villageois veulent et doivent être associés aux initiatives (Ndr. Et les gens des villes !)
Les villageois interrogés déclarent souhaiter participer de manière constructive aux initiatives de REDD+. Ils souhaitent aussi que les promoteurs communiquent mieux, fassent preuve de plus de transparence et qu’ils respectent et défendent leurs droits ; ces souhaits correspondent à certaines garanties de la CCNUCC. Toutefois, les connaissances des villageois sur la REDD+ en général ou l’initiative locale de REDD+ sont faibles dans l’ensemble, selon les résultats. La plupart des initiatives comportent des activités visant à obtenir le consentement libre, préalable et éclairé des villageois, mais ces activités n’aboutissent pas toujours et certains promoteurs remettent l’éducation à plus tard. Les promoteurs doivent mieux informer les villageois à propos de la REDD+ et les associer à la conception et à la mise en œuvre des initiatives. CIFOR Les initiatives infranationales de REDD+ 140620 Doc .PDF
Les ministères concernés, UN-REDD Programme RDC avec son fonctionnement bureaucratique, les « parties prenantes » et autres organisations impliquées dans le programme, sont-ils capables d’audace en faisant appel à 3TAMIS ?
3TAMIS centre de production et d’animation par la vidéo pour l’éducation à la citoyenneté, basé à Bukavu - Sud-Kivu, a montré par le passé sa compétence dans le domaine de l’éducation par l’image utilisant toutes les formes d’expression (cinéma, fiction, théâtre, chant, rencontre et conférence, etc.) adaptés à la culture locale. 3TAMIS Reportages
3TAMIS se positionne comme médias d’information et d’éducation invitant à la critique et à la connaissance des enjeux de société, l’actualité au quotidien étant suffisamment traitée par les médias traditionnels.
Aujourd’hui, l’association est victime des récessions financières dont le principal argument est « l’obligation de restrictions budgétaires ».
Dans le même temps, la même obligation ne semble pas poser de problème lorsqu’il s’agit « d’investir » dans les domaines liées à la peur pour le plus grand bénéfice des complexes militaro-industriels, ou encore, dans celui du marché de la bourse casino de l’alimentation poison soutenu par les géants de l’agro-alimentaire, au détriment de l’investissement dans l’éducation, au vivre ensemble, à la promotion de la paix, le respect de la nature et de son écologie.
Alors, 3TAMIS souhaite que :
- Suite à la ratification des accords de la COP21 - Les engagements, les Etats respectent leurs engagements à ce propos, ce qui inclut de sanctionner toute velléité de destruction de la forêt du bassin du Congo.
- Que les alternatives de développement soient étudiées de manière solidaire en vue de préserver la planète Terre, planète qui risque de nous griller dans les années à venir si rien de fort n’est entrepris.
Et en ce qui le concerne, que ces mêmes Etats via ses administrations, les organisations locales, nationales et internationales qui financent ces programmes, fassent plus grand usage de ses compétences en termes de réalisation et d’animation en tous milieux, entre autre via le Festival de Bukavu, moment culturel fort pour la promotion de l'éducation à la démocratie, à la citoyenneté, aux respects des Personnes et de l’environnement.
Que les synergies des médias soient outillées et soutenues pour que cette cause soit portée à la connaissance des peuples et de leurs leaders.